duminică, 18 august 2013

Le conte français 2 - Le départ

Il arriva de nouveau le moment où son âme, fatiguée de la réalité monotone qu’elle avait fabriquée depuis quelque temps, choisit de voyager.

Et partit dans cette nouvelle aventure où l’attendaient de  belles rencontres. Toutes les nouvelles connaissances et tous les évènements vécus à une distance remarquable de la réalité ancienne lui apportèrent de nouveaux  horizons concernant les relations humaines et sentit comme être avec les autres et être seul avec soi même, n’était plus une question de « soit… », «soit… » mais un mélange heureux de « ensemble ».

Quand on part on sent le besoin de changer la manière de se mirer et on découvre avec plus de plaisir une image nouvelle totalement différente de celle proposée par ceux qui te connaissent depuis trop longtemps. Cette nouvelle image de toi,  plus fraiche, plus épicée parfois, t’adresse une invitation alléchante : celle de commencer une relation véritable avec toi-même. C’est un parfum d’invitation intime, c’est une chaleur d’approche qui promet d’autres découvertes insolites, c’est la tendresse  d’une aventure tranquille et mystérieuse.

« Partir c’est mourir un peu »,disait Edmond Haraucourt dans son "Rondel de l'adieu", et chaque fois qu'elle sentait que ses liens devenaient plus serrés et plus forts, plus attachants, elle partait pour donner à son ame une autre liberté, un autre départ. C'était sa manière à elle de répandre son rayonnement dans d'autres coeurs. 

Plus tard, comme l'écho d'une brise fraiche, quelqu'un lui dit que durant ce séjour-là on avait appris à sourire à la vie.  



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