Il est déjà bien connu le fait que nous vivons la vie telle qu’elle est imaginée en nous- mêmes.
Il y a parmi nous ceux qui considèrent la vie comme un champ de bataille et alors
ils luttent tout le temps pour une victoire plus ou moins véritable ; ils
luttent contre tout : contre leurs proches, contre leur profession, contre leur famille, contre leur nation et au bout de compte contre leur propre vie.
Il y en a d’autres
qui voient la vie comme un spectacle et ils vivent leurs jours en contemplant
et en regardant ce qui se passe :
comment vivent les autres, comment se succèdent les saisons, comment les gens entrent et
sortent de leur vie, comment les jours naissent et se meurent.
D’autre part il y
a les gens qui considèrent la vie comme un jeu : ils s’amusent presque
tout le temps, trouvent le plaisir en ce qu’ils font, prennent les choses à la
légère, respectent les règles générales du jeu et s’appliquent à trouver de nouvelles astuces
pour améliorer leur pointage final.
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Si finalement
notre vie n’est que la réplique de ce que nous avons dans notre intérieur, on
peut changer cette vision pour changer le visage du monde. Pourquoi ne pas penser
que la vie serait une fête? Oui, une fête continue qui nous demande de faire
chaque jour ce que nous faisons volontiers seulement les jours de grande fête.
Comme Noël approche on peut prêter un peu plus d’attention à ce
que cette période nous demande habituellement : les jours de Noël nous
sentons la joie qui s’installe dans l’air, une joie partagée par les âmes
enchantées, pures et généreuses. On a l’habitude de se préparer en nettoyant et
en décorant le logement , on prépare de bons plats avec amour, on s’amuse dans la
compagne des amis et des personnes chères, on va à l’église, on s’habille d’un
beau sourire et on est plus attentif aux besoins des autres, on pense à offrir
des cadeaux, on passe son temps libre d’une manière agréable, on s’amuse, on
chante, on est heureux.
Pourquoi ne pas vivre tous les jours de cette manière ?
qu’est-ce qui nous empêcherait réellement de faire toutes nos activités avec amour, qu’est-ce qui nous empêcherait d’aller à l’église de temps en temps, d’être
généreux tout le temps, de partager nos joies, les cadeaux de notre âme, de garder notre logement lumineux ou de
passer notre temps libre de bonne qualité ?
Je crois que
notre désir de faire de notre vie une fête serait suffisant pour embellir le
visage du monde. Ca pourrait être la fête
des gens qui habitent la Terre, qui
célèbrent la joie d’être nés sur une planète d’une beauté qui coupe le souffle. On ne niera pas les loupés, les maladresses,
les faiblesses, les manques de souffle, les souffrances mêmes, non, mais on
pourrait apprendre à aller vers l’autre, apprendre à partager, apprendre à
reconnaitre ses fragilités et à se donner la main.
Au lieu de croiser les bras on pourrait apprendre à les ouvrir pour embrasser.
Au lieu de croiser les bras on pourrait apprendre à les ouvrir pour embrasser.
La chaleur de sa paume partagée ou d’une
étreinte forte et sincère, fera la grande différence dans ce monde.
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